Le trail du Mézenc, créé en 2015, cumule beaucoup de particularités : courses dans l’après-midi, altitude de progression entre 1350 et 1753 m, à cheval entre Haute-Loire et Ardèche, recette des engagements intégralement reversé à une association à but caritatif. En effet, les frais d’organisation étant couvert par les partenaires, toute inscription équivaut à un don pour l’amélioration des conditions de vie d’enfants hospitalisés en long séjour. Le succès de la manifestation grandissant rapidement, cette dotation est passée de 16 000 € la 1ère année à 37 500 € pour l’édition qui vient de s’achever, contribution d’environ 900 coureurs et 1100 randonneurs.
Le trail du Mézenc proprement dit est une course au départ du village des Estables, annoncée pour 31 km et 1200 m de dénivelé (32 km en fait), qui fait découvrir le village voisin de Chaudeyrolles, le Mont Signon, la cascade des Salins, et aborde dans sa 2ème partie l’ascension du mont Mézenc, avant le retour aux Estables. La majorité des concurrents a préféré la version courte de 14 km – 600 m D+, qui aborde la montée du Mézenc beaucoup plus rapidement. Pour 2017, un nouveau parcours de 8 km autour du mont Alambre (200 m D+) a été ajouté, pour permettre au plus grand nombre de participer à l’événement.
Le BAC était représenté sur les 3 compétitions, nous devions être 5 sur le trail long, mais François Locussol s’est blessé en s’échauffant; juste avant le départ de 14h00. Souhaitons-lui un prompt rétablissement, et une réservation du 15 août 2018 au même endroit, pour la revanche contre le mauvais sort. Pas de Patrick Bringer cette année, mais un plateau néanmoins de très haut niveau en tête de course : le vainqueur du trail pulvérise de 23 mn le chrono record de 2016, et les 5 suivants sont également allés plus vite que cette référence.
Patrice Beynel dans ces conditions très relevées est arrivé aux portes du top 10 (2ème masters 1), Daniela Beynel-Dinis a pris la 5ème place des féminines. Arrivée autour de la 200ème place (sur 233 classés) pour Jean-Daniel Quérat et Olivier Siméon (9 mn de mieux qu’en 2016), bien douchés par un orage de petite grêle au sommet du Mont Mézenc. La participation a augmenté de 50% d’une année à l’autre, le niveau moyen des coureurs était également sensiblement en hausse.
Fred Chandez a répondu de manière probante à « l’Appel du Mézenc » (14 km) : une belle 17ème place parmi 427 classés (3ème masters 2) et une tête de course de stature internationale (le vainqueur Thimothée Bommier est le meilleur marathonien français actuellement). Beatriz Ballesteros d’abord prudente a lâché les chevaux dans la montée du Mézenc, puis a bien géré sa descente, pour cueillir finalement les lauriers en masters 2 : 1ère parmi 17 concurrentes. Olivier Gouterot a fait une course régulière l’amenant au début de la seconde moitié du classement général.
Alexandre Chlilek, venu d’Alès spécialement, a lui opté pour l’Appel de l’Alambre (8 km), format court qui lui convient bien, et qui lui a permis d’accrocher la 16ème place, sur 176 classés. Comme un cross, mais avec beaucoup de dénivelé…
Malgré quelques bémols (absence de douches, cérémonie des podiums longuette, terminée à … 21 h), l’organisation est globalement très correcte et je vous invite à revenir aux Estables en août 2018 pour apprécier le cadre naturel exceptionnel du terrain de jeu qui nous est offert.
photos : Cécile Donzelli (organisation), Olivier Siméon
Merci Olivier pour ce reportage très complet.