C’est un groupe de 35 personnes qui s’est rendu à Saumur (Maine-et-Loire) pour la dernière « sortie club » de la saison, presque tous partis ensemble de Beaumont le samedi matin, avec deux minibus et des voitures. Une pause café à l’aire de Bourges, un arrêt pique-nique à celle des jardins de Villandry, et nous voilà déjà sur le théatre des opérations en début d’après-midi. Nous avons laissé les véhicules sur l’ile d’Offard, à proximité de notre hébergement, pour aller tranquillement à pied chercher nos dossards dans le village course, de l’autre côté du pont reliant l’ile au centre ville en rive sud de la Loire.
Les inscrits ont pu récupérer son lot sans souci, y compris Christian Madet, qui était forfait en raison d’une entorse encore trop récente pour se risquer sur un marathon, mais qui a tenu à venir, et a eu aussi la gentillesse de conduire un des minibus. Bouteille de Saumur blanc pétillant pour tous, et un super-gilet à capuche pour les marathoniens ! Une belle médaille promise aussi, mais demain, il faudra d’abord aller au bout du défi ! Nous étions 21 marathoniens, 6 adeptes du semi-marathons; et 6 intrépides (plus ou moins inconscients ?) parés à s’embarquer dans une épreuve en duo, combinant 12 km de descente de la Loire depuis Saumur, et un retour en courant, sur les 17 derniers km du parcours du marathon.
Après une ballade touristique vers le château et une bière en ville, le diner au centre international de séjour fut sympathique, mais perfectible du côté du soi-disant traiteur (poulet pas cuit et pâtes sans beurre ni sauce). La nuit a été calme mais courte : lever matinal pour un petit déjeuner (cette fois consistant) à 6h00. En effet, les semi-marathoniens devaient se rendre tôt au centre ville pour prendre une navette, devant les amener au pont de Gennes, leur point de départ à 8h45 (marquant aussi le point milieu du parcours du marathon). La marathon démarrait à partir de 9h00, et les marins-coureurs se sont jetés à l’eau les derniers, à partir de 9h45. Ces derniers partaient aussi par vagues, c’est logique pour une épreuve aquatique.
L’organisation était prévue de telle façon que les premiers du marathon arrivent en même temps que les derniers du semi, et les canoéistes sortis de l’eau se sont trouvés mêlés aux marathoniens, les accompagnant le temps de se dégourdir les pieds refroidis dans le fond humide des embarcations, puis les dépassant rapidement du fait d’une moindre usure des gambettes.
Régis a été le plus véloce de notre groupe de marathoniens, et 3ème de sa catégorie, mais toujours exigeant vis-à-vis de lui-même il comptait faire mieux que 3h19 ! Pascal est parti doucement pour accompagner quelques membres de son groupe d’entrainement pendant une quinzaine de km, puis il a accéléré nettement, pour finir sur les talons de Richard (et avec un classement inversé au temps réél, puisque passé après lui sur la ligne de départ).
François est très satisfait de son 1er marathon avec le Bac, tant pour la performance que pour la bonne ambiance qu’il a trouvé dans la course et sa préparation. Claire en frisant les 3h30 est passée tout près de son meilleur chrono. Jean-Marc l’a suivie de près à l’arrivée, avec un petit fléchissement dans les derniers km. Jean-Daniel se lançait sur son second marathon, et il a amélioré de 8 mn son temps de référence de Paris 2018.
Saumur a été un lieu de baptême de marathon pour 5 d’entre nous : Cyrielle et Raphael, Olivier G, André et Sandrine. Cyrielle a fait une entrée fracassante dans le club 42.195, avec un joli chrono sous 3 h 36 mn, certainement améliorable à la prochaine occasion puisqu’elle est partie prudemment et a accompli une seconde moitié un peu plus rapide, tout en remontant de plus de 300 places depuis la mi-course ! Elle a rattrapé et dépassé Cédric qui a connu un second semi plus difficile.
Olivier Goutérot a achevé son 1er marathon avec un bon chrono, un peu plus de 3h50. Patricia le suivait de près au passage du semi-marathon, l’a accompagné autour du 25ème km (photo) et l’a précédé à l’arrivée de presque 4 mn. 300 places reprises sur la seconde moitié c’est ça l’expérience ! Raphael, le 3ème néophyte, a terminé à 38 secondes d’Olivier, seulement 11 places derrière lui.
Bernard a ajouté une médaille de finisseur à sa collection (6ème marathon depuis son premier à Carcassonne en juin 2017, quand on aime on ne compte pas). Martine n’en était pas non plus à son premier, elle a amélioré son temps de l’année dernière à Royan de 18 mn. André était parti fort mais a découvert le « mur » dans les 6-7 derniers km, peu importe le chrono, il s’est lancé et a terminé son 1er marathon à presque 67 ans. Chapeau Dédé ! Marie-Christine l’a rattrapé dans les derniers km pour franchir la ligne une vingtaine de places devant.
Sandrine a fait aussi l’expérience du mur, pour son premier marathon. Elle s’est accrochée pour le terminer, c’est cela qui compte (et qui génère le souvenir positif pasé le moment délicat). Panne de glycogène pour Olivier au deux-tiers du parcours, certainement dû à un choix d’allure un peu trop rapide pour la condition du moment, ensuite train de sénateur pour arriver au bout. Fred B. a fait sa course selon son rythme habituel mais malheureusement la barrière horaire était assez sévère (6 heures maxi) et elle a dû rendre son dossard alors qu’elle était déjà rentrée dans Saumur. Elle a tenu néanmoins à terminer son parcours, ce qui lui valu une belle haie d’honneur de la part des bénévoles sur la ligne d’arrivée, qui était déjà en cours de démontage.
Au classement du semi-marathon, on retrouve sans surprise Speedy Alex aux avant-postes, 8 mn seulement après le 1er français), aussi en forme qu’à Budapest 4 semaines plus tôt. Grand Fred a très bien limité les dégâts en retrouvant un peu de forces, après un souci la veille qui lui a valu un diner de Smecta (il a échappé au poulet !). Serge a signé un chrono très intéressant (encore un master 3 qui se bonifie en vieillissant) et Robert a pu passer sous les 2 heures. Sylvie s’est rapprochée de ce seuil, avec un temps réel meilleur que celui de Budapest, de presque 4 mn. Maryline a laissé environ 70 concurrents derrière elle.
Nos 3 équipages ayant disputé l’épreuve combinée ont connu des fortunes diverses pendant la phase canoé, dotés d’une expérience préalable de navigation plus ou moins réduite, mais ont produit des gerbes d’étincelles en séchant durant la partie course. Gérard et Jacques ont ainsi remonté la moitié du peloton une fois remis en progression terrestre (plus de 100 équipes redoublées). Lucie et Marie-France ont décroché la 8ème place des équipages féminins sur une trentaine. Enfin Delphine et Beatriz on repris une poignée de places, en se plaçant dans le 1er quart des équipes sur la phase course.
Pour résumer, nous avons vécu de très bon moments, la manifestation Marathon de Loire est très bien organisée, avec des aspects originaux (canoé), le cadre est magnifique, c’était presque parfait (à part le poulet), donc très recommandable pour qui serait intéressé par une prochaine édition.
photos : Olivier Siméon, Christian Madet, prestataires de l’organisation
recueil de photos BAC : https://public.joomeo.com/albums/5cdde130a624c
site de la manifestation : https://www.marathon-loire.fr/
Super reportage encore une fois grand merci pour le club.
Tout ceux qui ont participé à ce déplacement se reconnaissent
Chapeau bas!
Vive le Bac