Après Prague en 2017, le Bac vient de retourner faire une incursion en Europe de l’Est. A Budapest, ville sportive avec son marathon et ses deux semi-marathons annuels. Objectif cette fois le semi de printemps, dans le cadre de la manifestation Vivicitta, 34ème édition, ensemble de courses sur route mobilisant sur deux jours plus de 30 000 participants (!). Il y avait dans le lot pas loin d’un millier de français, et nous dedans, 21 coureurs et 4 accompagnateurs (liste en fin d’article). Philippe Jalley était notre gentil organisateur, et pour la 3ème année consécutive notre intermédiaire était l’agence de voyages Transgallia.
Le vendredi, après un trajet en bus et un vol Genève-Budapest sans histoire, nous voilà arrivés en centre ville, pour nous installer dans notre auberge. Pas un palace, seulement 2 douches et 2 WC parce que le reste des sanitaires est en travaux, mais pour 3 nuits nous nous en sommes accommodés.
Le premier soir a été consacré à se refaire une santé au terme du voyage aller, et à découvrir les quartiers nuitamment animés (et aussi les bières locales).
Budapest s’avère une ville sympathique et attrayante, avec beaucoup de lieux intéressants à découvrir à condition de s’éloigner un peu des grands boulevards gorgés de voitures.
Grande richesse architecturale (extraordinaire palais du Parlement), et aussi culinaire : nous avons goûté le fameux goulasch (soupe de légumes) et d’autres spécialités en mesure de satisfaire nos papilles exigeantes.
Le samedi nous avons concilié déambulation touristique et ultime préparation, avec la récupération des dossards et l’étude du parcours, avec des repérages sur l’ile Marguerite, qui accueille les lignes de départ et d’arrivée. le tracé parcourt l’ile et longe les quais du Danube, avec plusieurs traversées sur de jolis ponts. Nous avons constaté qu’il y aurait un peu de denivelé, donc des conditions peu favorables à l’amélioration du record personnel en semi-marathon.
Dimanche, jour J. Nous avons fait des emplettes la veille pour nous permettre de consommer un solide petit déjeuner donnant les forces nécessaires pour l’effort à venir.
Et pour préserver l’influx, nous nous sommes rendus à l’Ile Marguerite en tramway, dans une rame bien remplie et un peu secouante, mais rapide. Là-bas l’organisation est bien rodée, il y a une consigne pour déposer les affaires de rechange et la petite laine. Il faisait plutôt frais au moment de l’échauffement (temps un peu couvert) mais finalement la température était idéale pour la course.
10 mn avant le coup de canon, chacun est allé se placer dans un des 5 sas de départ. Avec 8000 participants environ, les départs décalés sas après sas se sont enchainés rapidement, limitant les temps d’attente pour les derniers partants. Une fois lancé ça frotte un peu au début mais en moins d’un km tout le monde peut courir à l’allure souhaitée sans être gêné. De temps en temps, un coup d’oeil pour admirer un palais, une église, un pont, tout en pensant à réguler l’allure. Les ravitaillements étaient idéalement placés tous les 4 ou 5 km, avec des bénévoles des deux côtés de la route.
Sitôt la ligne d’arrivée franchie, chaque finisseur s’est vu remettre une jolie médaille émaillée, et un petit sac de ravitaillement. Une immense pelouse accueillait des milliers d’arrivants, debouts, assis, couchés, papotant dans le calme et la bonne humeur. Nous nous sommes néanmoins facilement tous retrouvés, pour évoquer les résultats et les performances. Pas de vedettes africaines sur les podiums, les 3 premiers masculins sont hongrois, le 4ème est un français, chez les féminines une anglaise décroche la 3ème place.
Du coté du Bac, la course s’est bien passée, pas d’abandons, et des performances individuelles à signaler : Alex dans les 100 premiers tous classements confondus, Pascal 1er des plus de 55 ans, Régis 1er des plus de 60 ans. La classe internationale ! Claire a terminé 52ème féminine, dans le temps impressionnant de 1 h 38 mn et 41 s.
De retour à l’auberge, la douche fut plutôt fraiche pour les derniers à venir se laver. Aussi une partie du groupe est repartie à Buda, de l’autre côté du Danube, pour aller se détendre dans un établissement thermal. L’eau y était chaude naturellement (bains à 36, et même 40° C) et en plus c’était joli.
L’avion décollant le lundi en fin d’après-midi, nous avons pu profiter d’une dernière matinée chaude et ensoleillée, avec pour certains une mini-croisière d’une heure sur le Danube, qui a conforté notre idée comme quoi Budapest était un endroit magnifique. Sylvie et Gérard Dief y sont restés trois jours supplémentaires, et ils ont eu bien raison.
Les coureuses : Beatriz Ballesteros, Delphine Chaput, Sylvie Dief, Marie-Christine Duquenoy, Karine Gesnel, Claire Marliac, Sandrine Porcheret
Les coureurs : Dominique Boche, Alexandre Chlilek, Gérard Dief, Régis Duquenoy, André Fayolle, Simon Guttierez, Philippe Jalley, Cédric et Robert Labat, Pascal Lamirand, André Rodier, Thierry Sayd, Olivier Siméon, Fabien Verrier
Les accompagnateurs : Agnès Boche, Christophe Porcheret, Anne-Marie Rodier, Nina-Lou Siméon
Photos : Marie-Christine Duquenoy, Sylvie et Gérard Dief, Olivier Siméon
Superbe reportage
Merci Olivier