Trail de la Drôme – 14 avril 2013

Retour sur un déplacement mémorable, riche en péripéties mais qui s’est déroulé au mieux et qui laissera aux 25 participants un excellent souvenir. Nous avions choisi cet événement pour de multiples raisons : date bien placée, destination (Alpes du sud), choix des distances :11, 21 ou 37 km. Avec des denivelés de 500 m, 1000 m et 1800 m respectivement, chacun a pu choisir un parcours à sa mesure et selon son envie.

Pour réduire l’empreinte carbone du voyage, et en améliorer la convivialité, nous avons utilisé 3 minibus de 9 places, un loué au magasin Intermarché de Thiers, les deux autres au lycée agricole du Breuil-sur-Couze, à un tarif très intéressant. Merci à Martine et Michel Andanson, et à Pascale Iva pour la mise à disposition des véhicules. Dans sa grande sagesse, le groupe a également préféré à l’unanimité prendre la nationale plutôt que l’autoroute de la vallée du Rhône : 80 km de moins, à peine une heure de plus, pour une addition carburant + péage divisée par 2 !

Nous sommes partis le samedi matin en direction du Breuil-sur-Couze (pour récupérer un minibus), puis col de Fix, 1er bar à l’auberge de Peyrebeille, col de la Chavade, descente de la vallée de l’Ardèche. Avant Aubenas, l’un de nous a dit « je connais un petit coin sympa dans le fond de la vallée », et nous y sommes descendus, pour y descendre quelques sandwiches et liquides fortifiants en prévision d’efforts à fournir le lendemain.

Aire de pique-nique de première classe, avec tables et chaises, panorama superbe, et le soleil de la partie. Mais pas le temps de faire la sieste, il fallait repartir (jusqu’au prochain bar, pour le café, 50 km plus loin). Après un peu plus de 400 km, nous sommes arrivés à Buis-les-Baronnies vers 16h00.

Et voilà notre gite pour la soirée étape : l’ancien couvent des Dominicains. A 150 m de la ligne de départ du trail (on peut tout faire à pied !), et très calme (quoique, avec des boute-en-train dans le groupe, il y a eu momentanément quelque raffut, sous les arcades autrefois vouées au recueillement et la méditation).

Un petit tour nocturne dans la vieille ville pour commencer la digestion des pâtes, et vite au lit (les garçons avec les garçons, les filles avec les filles. On est là pour récupérer, pas pour s’épuiser avant la compétition). Départ commun des 21 et 37 km à 8h30, du 11 km à 9h30, ne pas oublier de faire sonner le réveille-matin.

Dimanche matin, photo de famille, pendant qu’on est encore frais et bien coiffés.

11 km : Pascale Iva, Catherine Rougier, Marie-Christine Lesprit, Karine Gesnel, Bernard Chabrillat

21 km : Martine Baradel, Fatima Hannaoui, Nathalie Brives, Agnès et Dominique Boche, Jean-Marc Bernard, Fred Chandez, Robert Labat, François Faure, Pascal Lamirand, Olivier Pau, Stéphane Monet,  Philippe Raymond, Franck Bouckaert

37 km : Stéphane Descorsiers, Philippe Quincy, Olivier Siméon

fan-club : Sylvie et Jean-Claude Quincy, Ghislaine Labat

Participait également Jonathan Colombet, qui venait tout juste de s’inscrire au BAC. L’épreuve de 21 km compte dans le challenge TTN (Trail Tour National), et pour marquer des points, il faut une licence FFA compétition, et de préférence en club. C’et ainsi que Jonathan a rejoint le club, et a fait honneur à son nouveau maillot, terminant dans les 10 premiers.

Le temps était beau et même très chaud pour mi-avril, d’où la belle brochette de marcels bleus et blancs sur les photos. Notez que quelques fortes têtes n’ont pas mis le maillot du club (il l’ont oublié, ou sont frileux des épaules). Le président donnait l’exemple, de plus il avait mis sa casquette, pour ne pas choper le nez rouge.

Nous étions plus de 1000 à s’élancer à 8h30, sur les 19 premiers km, partie commune aux 21 et 37 km, le peloton s’est étiré dans la traversée de la ville, mais dès la 1ère montée (km 2), un rétrécissement du chemin, à travers des genêts très denses, a généré un énorme bouchon. Certains ont mis 25 mn pour avancer de 200 m ! C’est la seule fausse note pour l’organisation, qui avait bien assuré pour tout le reste.

Après une montée très escarpée, 1er ravito au km 10, la vue s’est élargie aux montagnes alentours, notamment le Ventoux encore nappé de neige sur son sommet. Après une seconde montée, a suivi une longue descente, tantôt en sous-bois, tantôt sur de larges chemins dégagés. Attentions aux cailloux et racines qui peuvent faire trébucher.

Km 19 : séparation des deux parcours, dans les gorges de l’Ouvèze. Les coureurs du TTN, aiguillés par une charmante signaleuse, devaient tourner à droite sur un chemin qui ramène à Buis (moyennant une traversée de rivière). Les concurrents du parcours long devaient continuer sur la route, avant de prendre à gauche un chemin formant une boucle plus au sud).

Le parcours de 37 km en totalisait en fait 39, avec une dernière montée raide au km 36, faisant tès mal aux cuisses aux coureurs déjà émoussés par les précédentes montagnes russes. Il y avait 1 km de plat à la fin, histoire de se remettre à une allure convenable en vue de l’arrivée, 100 m après le pont sur l’Ouvèze.

Pendant que les derniers concurrents en finissent, les autres ont applaudi Martine Baradel sur le podium (1ère V2 – 21 km). Bravo Martine, le BAC à l’honneur, sur une course de niveau national.

Nous avions tous pris l’option du repas d’après course fourni par l’organisateur, sous un auvent, bon choix puisqu’il a fait beau toute la journée. Après un dernier verre pour arroser nos exploits respectifs, le moment est venu de reprendre les minibus pour rentrer (avec des tentatives d’écraser des corbeaux sur la route pour certaines, on en a entendu parler longtemps…)

Bilan très positif, nous sommes tous partants pour revenir disputer une prochaine édition !