Comme en 2014, Chantelle a été choisi pour servir de cadre à une sortie du club. Différence notable, la date a glissé d’octobre à janvier, la manifestation devient un trail hivernal, à l’image de celui du Sancy de la semaine d’avant. Certes ici il y a moins de chances de rencontrer la neige, les altitudes étant plus basses, mais on y retrouvait le principe d’une course de 20 ou 30 km, avec un départ commun et un choix de distance à opérer en un point de bifurcation. Celle-ci a attiré 21 athlètes du Bac, et une quinzaine d’autres ont opté pour une formule plus classique sur 14 km.
L’édition 2019 était la seconde avec la nouvelle date et les nouveaux parcours, toutefois avec une petite évolution de tracé qui n’a pas fait que des heureux. Les organisateurs ont jugé utile d’allonger de presque 2 km le parcours en ville du tout début de course, histoire d’étaler les pelotons avant le 1er passage dans les gorges, où la configuration de course en file indienne occasionne des ralentissements. Le point de séparation entre les parcours de 20 et 30 km s’en est trouvée reculé du km 12 au km 14, même s’il était au même endroit que l’an passé. Mais personne n’avait remarqué que la barrière horaire en ce point, fixée à 1 h 40 en 2018, n’avait pas été recalculée en conséquence. Les signaleurs ont appliqué strictement le règlement, fermant le parcours de 30 km à l’heure prévue, instituant ainsi une barrière horaire nettement plus sélective. Certains qui comptaient bien effectuer leur 30 km se sont trouvés piégés sans avoir été bien prévenus, devant de rabattre avec une certaine frustration sur le circuit de 20 km.
Seulement 55 coureurs ont pu s’engager sur le grand parcours, contre 77 en 2018. Parmi eux, Eric Laumond a fait la course en tête à plusieurs reprises, prenant même de l’avance, mais annihilée du fait de deux petits arrêts forcés. Finalement le trio gagnant est resté groupé sur la fin de course, pour une arrivée quasiment au sprint ! Une solide 3ème place pour Eric, avec 7 mn d’avance sur le suivant.
Eric Laumond est le seul du groupe Bac a avoir pu librement boucler ses 30 km. Au sein des 20 classés sur 20 km, figurent au moins 3 « victimes » de la barrière horaire trop précoce. Les autres avaient choisi de s’exprimer sur cette moyenne distance, comme Martin Lusinier, que l’on retrouve régulièrement dans les top 10. Il est précédé de 2 mn par le fringant Jean-Jacques Meyroneinc qui a étrenné son nouveau statut de masters1 de la meilleure des façons, en remportant sa catégorie !
Bien épaulée par Simon Gutierrez qui arrivera un peu avant elle, Audrey Welzbacher a dominé le classement féminin de la tête et des épaules. Seule fille sous les deux heures, elle a relégué ses futures voisines de podium à 22 et 25 mn, très à l’aise dans un parcours qui lui a beaucoup plu sous ses faux airs de maxi-cross.
Une fois n’est pas coutume, André Rodier n’a pas fini 1er des masters 3. Il devait y avoir des papis super-véloces devant…
Bien que finisseur des 20 km largement dans la 1ère moitié du classement, Franck Roche n’a pu accéder au parcours de 30 km. Ce doit être la première fois qu’il est confronté à une barrière horaire, preuve qu’il y avait une anomalie ! Jean-Daniel a fini sa course juste derrière Franck, tous deux précédés de 5 mn par Fred Deschamps (malheureusement oublié par les photographes locaux).
Patricia Rousset et Christian Rousset souhaitaient également parcourir 30 km, et ont du se résoudre à raccourcir l’effort, alors qu’ils s’étaient ménagés en début de course par rapport à leur objectif. Olivier Siméon avait pu faire ses 30 km l’année passée, il avait opté pour 20 km, histoire de changer. Les trois ont terminé groupés, dans la même minute.
Même attitude pour Bernard Chabrillat, Isabel Battaglia et Armandine Ballesteros, autre trio arrivé en tir groupé 5 mn plus tard. Lucie Loubarèche est parvenue au but à son allure, laissant encore 9 concurrent derrière elle.
Bonne nouvelle, nous avons un sprinteur parmi les nouveaux adhérents du club. Eric Beaucart a pris la seconde place de la course de 14 km, avec un écart vis-à-vis du vainqueur d’à peine 30 secondes. très encourageant pour la suite de la saison !
François Locussol ayant pris goût au cross a préféré courir sur 14 km plutôt que sur 20 km, il a terminé à la 15ème place, la même que celle obtenue par Simon. Philippe Guilbaud toujours en forme ascendante a complété sa jeune collection de podiums masters3, et Stéphane Kouachi a terminé dans le 1er quart du classement, dans un format de course qui lui convient bien.
Olivier Goutérot a obtenu également un bon classement, signe d’une forte progression de ses performances depuis ses débuts au club. Bernard Bouard lui ne régresse pas, toujours 1er masters4 même s’il avait un concurrent sérieux dans la catégorie, qui a fini 2 mn derrière lui. Destin parallèle pour la toujours motivée Nathalie Penaranda, 1ère des masters 2 avec plus de 2 mn d’avance sur sa suivante dans la catégorie.
Un peu plus loin dans le classement, mais néanmoins dans la première moitié, nous trouvons Mickael Métivet et Raphael Gironde, auteurs d’un début de course rapide dans la partie urbaine. Lionel Damiens, fort de sa connaissance du terrain à Chantelle, a joué sur la régularité.
Hervé Deffontis et Marie-France Bezault ont fait un bout de chemin ensemble (même si elle seule a expérimenté une petite trempette dans la Bouble). Sylvie Dief les a suivi de près jusqu’à l’arrivée, où elle a eu le bonheur de cueillir les lauriers de première dans sa nouvelle catégorie, master3.
Le bilan sportif du club est plutôt flatteur, malgré l’absence de Jonathan Colombet, vainqueur du 30 km en 2018, inscrit mais forfait en dernière minute en raison d’un petit souci musculaire.
Photos : Chantelle Sports Nature, Olivier Siméon